• Reconnaissons-le : les Huskys ne sont pas toujours faciles à photographier, surtout quand ils sont chiots. Ils restent rarement en place ! Raison de plus pour ne pas rater les quelques moments où ils se posent devant l'objectif, par des maladresses facilement évitables.

    Voici donc quelques conseils (d'amateur) pour vous aider à réussir vos photos.


    1re recommandation : se baisser au niveau du chien

    Trop souvent, nous avons tendance à photographier notre animal par le dessus, ce qui est somme toute logique puisque notre taille d'humain nous confère (d'ordinaire) une position dominante. L'effet est généralement peu flatteur, voire carrément catastrophique : le chien, pris par le haut, semble écrasé. On veillera donc toujours à placer son objectif à hauteur du regard de l'animal, par exemple en s'agenouillant ou en positionnant le chien sur un tertre ou sur une terrasse en haut d'un escalier.

    Prendre son Husky en photo (28 juin 2013)
    Effet d'écrasement de photos prises par dessus

    2e recommandation : trouver la bonne distance

    Photographiez votre chien de trop près, et il ressortira avec une grosse truffe ; de trop loin, et il ne ressortira pas du tout ! La bonne distance est à trouver en fonction des qualités de votre appareil... et de son éventuel zoom.

    Prendre son Husky en photo (28 juin 2013)
    Un peu loin (à gauche), beaucoup trop près ! (à droite)
     

    3e recommandation : capter l'attention du chien

    Rien de plus agaçant, lors d'une séance photo, qu'un chien la tête enfouie dans le sol ou les oreilles en bataille. Si vous êtes seul, munissez-vous de quelques cailloux, que vous jetterez dans la direction souhaitée pour attirer l'attention de votre Husky et lui faire redresser la tête et les oreilles ! Évitez de l'appeler par son nom, car il risque d'interpréter cela pour un rappel et de se précipiter vers vous.

    Réussir les photos de son Husky (29 juin 2013)
    Sans cailloux (tête baissée, à gauche), avec cailloux (tête redressée, à droite)

    4e recommandation : cadrer l'animal en entier

    Imaginez la photo parfaite (enfin !) : attitude, netteté, tout y est... enfin, presque : il manque un bout d'oreille ou de queue. Quel dommage de ne pas y avoir pensé avant ! Bien sûr, il vous sera toujours possible de recadrer la photo par ailleurs (avec un logiciel de retouche)... mais pas d'ajouter un élément tronqué.

    Prendre son Husky en photo (28 juin 2013)
    Dommage, il manque soit le bout des oreilles, soit le bout de la queue !

    5e recommandation : gérer la lumière

    En intérieur, les yeux rouges dus au déclenchement du flash sont la hantise des photographes. On les évitera autant que possible en restant à proximité d'une source de lumière naturelle (fenêtre), située de côté mieux que de face. En extérieur, c'est plutôt le contraire : le plein soleil est difficile à gérer en raison des ombres projetées. Mieux vaut alors se placer légèrement à l'ombre, attendre la fin de journée ou la présence de quelques nuages (soleil voilé) pour bénéficier d'une lumière plus douce.

    Prendre son Husky en photo (28 juin 2013)
    Yeux rouges (à gauche) et suréclairage (à droite)

    6e recommandation : gérer le mouvement

    Si vous avez la chance d'avoir un Husky "poseur" (si, si, ça existe), profitez-en ! Pour les autres, il va falloir composer avec ses mouvements subits. Et là, tout va dépendre de votre appareil. Si vous possédez un appareil reflex de qualité, vous allez pouvoir vous en sortir (en utilisant le mode rafale, notamment). Ceux qui ne disposent que d'un smartphone... rencontreront plus de difficultés. Attendez que le chien soit en position assise, ou bien privilégiez les séances au réveil de la sieste (ou après une bonne séance de jeu).

    Réussir les photos de son Husky (29 juin 2013)
    Seul un "bon" appareil garantit la netteté du mouvement

    7e recommandation : avoir de la patience

    Réussir une photo prise sur le vif demande généralement du temps, beaucoup de temps. Il faut savoir être patient, savoir attendre le bon moment, sans trop perturber le chien (sans le forcer, surtout). C'est à ce prix qu'on obtient les meilleurs résultats.

    A vous de jouer maintenant !


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  • Dans la série « On a beau faire attention, on n'est jamais à l'abri d'un pépin », voici venu le temps... des épillets !

    Quésaco ? Il s'agit en fait d'un terme générique désignant les graines en forme d'épi de certaines herbes sauvages, qui poussent le long des chemins, dans les jardins ou dans les champs au printemps et en été. L'épillet (encore appelé "espigaou", "voyageur" ou "folle avoine") se caractérise par ses longs "cils", susceptibles de s'accrocher à tout ce qui passe à proximité... et notamment au pelage des chiens (et des chats).

    Le danger des épillets (21 juin 2013)

    Le danger des épillets (21 juin 2013)

    Différents types d'épis de graminées, constitués d'épillets

    Une fois pris dans les poils, l'épillet peut parvenir, en raison de la forme particulière de ses "cils", à s'introduire irréversiblement dans les oreilles, les narines, les yeux, (plus rarement l'anus, le sexe), sous les aisselles ou entre les coussinets de l'animal. S'il n'est pas détecté à temps, l'épillet risque, en progressant dans le corps, de causer de graves lésions (inflammation du conduit auditif, de l'œil, des voies respiratoires, de la patte, abcès, etc.), pouvant nécessiter une intervention chirurgicale selon la localisation. D'où l'importance de bien inspecter le pelage de son chien de retour de promenade (oreilles et pattes, notamment)... avant que l'épillet ne soit parvenu à perforer la peau.

    Si le Husky ne fait pas partie des races les plus vulnérables (il n'a pas les oreilles tombantes ni un pelage très long), il peut être confronté à cette situation, à l'instar de Jin Roh qui en a fait récemment l'expérience. Témoignage de ses maîtres : « Lors d'une sortie, Jin Roh a attrapé un épillet dans l'oreille droite. J'ai vite compris que quelque chose n'allait pas car il pleurait, penchait et secouait la tête. Nous sommes directement allés chez le vétérinaire. Le pauvre a subi une anesthésie. Le docteur a retiré l'épi et a gardé Jin en observation pendant 2h. J'ai eu bien peur, toutefois tout s'est bien déroulé et je lui ai administré un traitement dans l'oreille pendant 5 jours. »

    Selon l'endroit où l'épillet s'est introduit, les symptômes varient : éternuements incessants, grattage frénétique de l'oreille, inclinaison de la tête, boiterie, gémissements, etc. En cas de doute, mieux vaut rapidement consulter son vétérinaire. Plus on attend, plus l'épillet poursuit sa progression, au risque de finir par perforer un tympan, une cornée ou toute autre partie du corps.


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  • Lors de l'exposition canine de L'Union (31), qui s'est déroulée le dimanche 9 juin 2013, Hindy et Hénouka du Songe d'une Nuit Polaire ont été confirmées et ont toutes les deux obtenu un "Excellent".

    En outre, Hindy du Songe d'une Nuit Polaire a été classée Meilleure Jeune Femelle.

    Félicitations à toutes les deux (ainsi qu'à leurs maîtresses).

    Félicitations à Hindy et Hénouka (9 juin 2013)
    Hénouka du Songe d'une Nuit Polaire à l'exposition de L'Union

    Félicitations à Hindy et Hénouka (9 juin 2013)
    Hindy du Songe d'une Nuit Polaire à l'exposition de L'Union

     


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